Sujet : « Etre raisonnable, est-ce renoncer à ses désirs »
Remarque : Sujet accessible qui ne pose pas une réelle grande difficulté.
Analyse du sujet : Réfléchir sur l’expression « être raisonnable » (est-ce utiliser sa raison ? être dans le juste milieu dans le rapport aux désirs ? refuser les mauvais désirs ?). Le concept de renoncement doit être envisagé sous plusieurs angles (renoncement total ? refus catégorique des désirs ? renoncement partiel ?). Réfléchir sur la portée morale des désirs.
Problème philosophique : Comment envisager un rapport moral à nos désirs ?
I) Etre raisonnable, c’est renoncer aux désirs
1) La sagesse antique stoïcienne :
Il faut apprendre à renoncer aux désirs superflus, luxueux et se contenter du peu. Ainsi on évite toute dépendance à l’égard de ce genre de désirs. Il faut apprendre à renoncer aux désirs impossibles (ex : désir d’immortalité,). Une telle philosophie sur les désirs est raisonnable.
2) Renoncer aux désirs avilissants :
Les désirs susceptibles de me plonger dans la perversion morale (ex : les orgies), peuvent imprimer dans l’âme la notion de culpabilité, de dégoût de soi, et doivent être refusés. Y renoncer serait de l’ordre de la sagesse et du raisonnable.
3) Le risque de dépendance à l’égard des désirs :
L’homme risque de devenir esclave de ses désirs. En ce sens il doit apprendre à museler ses désirs afin de ne point sombrer dans la dépendance physique (ex : drogue, alcool) et psychologique (ex : passion) à l’égard des objets du désir.
II) L’impossibilité d’un total renoncement aux désirs
1) Désir et santé mentale :
Il faut accomplir ses désirs et ne pas trop les refouler sous peine d’être névrosé. (FREUD)
2) Condamnation de l’ascétisme
La morale stoïcienne et toute attitude de privation à l’égard des désirs, nous conduisent à une vie dénuée de plaisirs. Il faut suivre ses désirs car ils sont l’affirmation de notre puissance de vivre et la condition de notre bien-être.
3) Les bienfaits des désirs
Par nos désirs, nous arrivons à nous surpasser, à faire des choses exceptionnelles. Ensuite les désirs sont les éléments-clés de notre épanouissement (Pascal) Rousseau : le malheur de l’homme serait de n’avoir plus rien à désirer).
III) Les autres alternatives au renoncement
1) Hiérarchiser les désirs :
Il faut plutôt classifier les désirs en désirs nécessaires, futiles, raisonnables, irrationnels, afin de donner son assentiment à ceux qui vont nous rendre heureux (plaisir).
2) La « médiéteté » (juste milieu)
Etre raisonnable, c’est éviter l’hubris (démesure en grec), c’est à dire l’excès dans les désirs. Il faut trouver le juste milieu, c’est à dire les modérer sans trop les exclure.
Remarque : Sujet accessible qui ne pose pas une réelle grande difficulté.
Analyse du sujet : Réfléchir sur l’expression « être raisonnable » (est-ce utiliser sa raison ? être dans le juste milieu dans le rapport aux désirs ? refuser les mauvais désirs ?). Le concept de renoncement doit être envisagé sous plusieurs angles (renoncement total ? refus catégorique des désirs ? renoncement partiel ?). Réfléchir sur la portée morale des désirs.
Problème philosophique : Comment envisager un rapport moral à nos désirs ?
I) Etre raisonnable, c’est renoncer aux désirs
1) La sagesse antique stoïcienne :
Il faut apprendre à renoncer aux désirs superflus, luxueux et se contenter du peu. Ainsi on évite toute dépendance à l’égard de ce genre de désirs. Il faut apprendre à renoncer aux désirs impossibles (ex : désir d’immortalité,). Une telle philosophie sur les désirs est raisonnable.
2) Renoncer aux désirs avilissants :
Les désirs susceptibles de me plonger dans la perversion morale (ex : les orgies), peuvent imprimer dans l’âme la notion de culpabilité, de dégoût de soi, et doivent être refusés. Y renoncer serait de l’ordre de la sagesse et du raisonnable.
3) Le risque de dépendance à l’égard des désirs :
L’homme risque de devenir esclave de ses désirs. En ce sens il doit apprendre à museler ses désirs afin de ne point sombrer dans la dépendance physique (ex : drogue, alcool) et psychologique (ex : passion) à l’égard des objets du désir.
II) L’impossibilité d’un total renoncement aux désirs
1) Désir et santé mentale :
Il faut accomplir ses désirs et ne pas trop les refouler sous peine d’être névrosé. (FREUD)
2) Condamnation de l’ascétisme
La morale stoïcienne et toute attitude de privation à l’égard des désirs, nous conduisent à une vie dénuée de plaisirs. Il faut suivre ses désirs car ils sont l’affirmation de notre puissance de vivre et la condition de notre bien-être.
3) Les bienfaits des désirs
Par nos désirs, nous arrivons à nous surpasser, à faire des choses exceptionnelles. Ensuite les désirs sont les éléments-clés de notre épanouissement (Pascal) Rousseau : le malheur de l’homme serait de n’avoir plus rien à désirer).
III) Les autres alternatives au renoncement
1) Hiérarchiser les désirs :
Il faut plutôt classifier les désirs en désirs nécessaires, futiles, raisonnables, irrationnels, afin de donner son assentiment à ceux qui vont nous rendre heureux (plaisir).
2) La « médiéteté » (juste milieu)
Etre raisonnable, c’est éviter l’hubris (démesure en grec), c’est à dire l’excès dans les désirs. Il faut trouver le juste milieu, c’est à dire les modérer sans trop les exclure.