Sujet : « Une société sans Etat est-elle possible, est-elle souhaitable 
»
Remarque : Sujet dans l’ensemble assez facile
Problème philosophique : quel rapport unit Etat et société ?
I) Une société sans Etat est possible
1) Les sociétés primitives ( ex : Les Papous) ou certaines sociétés traditionnelles ( ex : Les Pygmées) n’ont pas de structure étatique ( pouvoir exécutif, judiciaire, législatif, une Constitution, une armée, une police, ni toutes les autres institutions renvoyant à l’Etat).
2) Des sociétés ayant une certaine rationalité interne :
Ces sociétés continuent à exister malgré l’absence d’Etat. Cela est dû au fait que dans ces sociétés il y a un certaine rationalité : existence de lois traditionnelles, importance de la parole du chef, chefferie traditionnelle., etc..
3) L’Etat , réalité moderne :
La notion d’Etat est une notion moderne. En effet, l’Etat tel que nous le connaissons dans sa forme et dans ses structures actuelles a une historicité : il est apparu après la séparation de l’Eglise de l’Etat ; l il est différent de la polis grecque qui était plus un groupement des citoyens mêlant aussi les inégalités. De ce fait les hommes ont toujours pu exister sans l’Etat moderne que nous connaissons.
II) Une société sans Etat serait souhaitable
1) Lorsque le pouvoir de l’Etat devient perverti (totalitarisme, dictature, ) alors l’Etat devient une source du mal entraînant la société dans un cycle de la terreur et de la violence.
Dans ce cas , il est souhaitable d’être une société sans Etat, loin de toute terreur et de toute perversion liée au pouvoir.
2) La position anarchiste ( Bakounine, Boudon)
selon les anarchistes, l’état est l’ennemi de la liberté : il fixe des limites à la liberté, il interdit.
Il faut souhaiter sa disparition car l’homme retrouverait cette liberté dans une existence sociale moins contraignante.
III) Une société sans Etat est ni souhaitable, ni possible
1) Critique de l’anarchisme : une société anarchiste risquerait de devenir difficilement viable laissant place au heurt des libertés et à l’anarchie. Sans commandement supérieur, la société risquerait de sombrer dans la désagrégation.
2) Le citoyen ne gagnerait pas grand chose dans la disparition de l’Etat : il serait livré à lui-même, à la violence des autres, et on risquerait de retourner à un état de nature
3) L’Etat indispensable à la société :
IL prend en charge les objectifs qui lui sont traditionnellement assignés : sécurité, ordre, protection de la société contre elle-même, mise en place d’infrastructures et d’institutions nécessaires à l’épanouissement de l’individu ( hôpitaux, écoles, routes, institutions judiciaires).
»Remarque : Sujet dans l’ensemble assez facile
Problème philosophique : quel rapport unit Etat et société ?
I) Une société sans Etat est possible
1) Les sociétés primitives ( ex : Les Papous) ou certaines sociétés traditionnelles ( ex : Les Pygmées) n’ont pas de structure étatique ( pouvoir exécutif, judiciaire, législatif, une Constitution, une armée, une police, ni toutes les autres institutions renvoyant à l’Etat).
2) Des sociétés ayant une certaine rationalité interne :
Ces sociétés continuent à exister malgré l’absence d’Etat. Cela est dû au fait que dans ces sociétés il y a un certaine rationalité : existence de lois traditionnelles, importance de la parole du chef, chefferie traditionnelle., etc..
3) L’Etat , réalité moderne :
La notion d’Etat est une notion moderne. En effet, l’Etat tel que nous le connaissons dans sa forme et dans ses structures actuelles a une historicité : il est apparu après la séparation de l’Eglise de l’Etat ; l il est différent de la polis grecque qui était plus un groupement des citoyens mêlant aussi les inégalités. De ce fait les hommes ont toujours pu exister sans l’Etat moderne que nous connaissons.
II) Une société sans Etat serait souhaitable
1) Lorsque le pouvoir de l’Etat devient perverti (totalitarisme, dictature, ) alors l’Etat devient une source du mal entraînant la société dans un cycle de la terreur et de la violence.
Dans ce cas , il est souhaitable d’être une société sans Etat, loin de toute terreur et de toute perversion liée au pouvoir.
2) La position anarchiste ( Bakounine, Boudon)
selon les anarchistes, l’état est l’ennemi de la liberté : il fixe des limites à la liberté, il interdit.
Il faut souhaiter sa disparition car l’homme retrouverait cette liberté dans une existence sociale moins contraignante.
III) Une société sans Etat est ni souhaitable, ni possible
1) Critique de l’anarchisme : une société anarchiste risquerait de devenir difficilement viable laissant place au heurt des libertés et à l’anarchie. Sans commandement supérieur, la société risquerait de sombrer dans la désagrégation.
2) Le citoyen ne gagnerait pas grand chose dans la disparition de l’Etat : il serait livré à lui-même, à la violence des autres, et on risquerait de retourner à un état de nature
3) L’Etat indispensable à la société :
IL prend en charge les objectifs qui lui sont traditionnellement assignés : sécurité, ordre, protection de la société contre elle-même, mise en place d’infrastructures et d’institutions nécessaires à l’épanouissement de l’individu ( hôpitaux, écoles, routes, institutions judiciaires).