Les participants au colloque et moi même ont tous été impressionnés par le dynamisme et la performance des étudiants et étudiantes qui se sont illustrés aussi bien dans l'organisation que la contribution scientifique aux séances du colloque. Les jeunes enseignants chercheurs qui ont communiqué ont brillé par l’élégance de leur français et la maîtrise des sujets abordés. Les étudiantes revendiquent un épanouissement remarquable dans leur statut de musulmanes universitaires.
Autre impression positive de ce pays qui souffre injustement des préjugés qu'on lui prête c'est l'âme d'artiste qui habite chaque iranien : on croise très régulièrement sur les sites des vestiges et monuments des étudiants inscrits aux instituts des arts à pied d'oeuvre pour dessiner, croquer ou peindre, et parmi eux beaucoup des femmes ! Les chanteurs à voix du pont à 33 arches d'Ispahan est aussi une découverte fort enrichissante. Bénéficiant d'une technologie qui associe matière et relief, les arches permettent astucieusement d'amplifier la voix, et ainsi les promeneurs se prêtent au jeu du a cappella avec un espèce de micro naturelle pour faire vibrer leur cordes vocales et chanter la poésie perse !
Enfin la grande place d'Ispahan regroupant à l'unisson sur un rectangle incliné vers la Mecque les 4 symboles qui constituent l'assise de la civilisation iranienne, la religion (mosquée avec une architecture unique), la science (école), l’économie (grand bazar) et la politique (le palais), est très visitée et sur des objectifs pédagogiques par les étudiants et étudiantes.
