SUJET : « La question « qui suis-je » , admet-elle une réponse exacte »
Remarque : Sujet qui semble difficile par sa formulation, mais assez facile.
Analyse du sujet : Le « qui suis-je » renvoie à la maîtrise de son identité, et cela revient à connaître qui on est. Une réponse exacte supposerait une parfaite connaissance de soi.
Autre formulation possible du sujet : « peut-on se connaître vraiment
Problème philosophique : y a t-il un accès et une transparence du sujet à lui-même
I) Cette question pourrait avoir une réponse exacte
1) Je connais sur moi certaines réalités indubitables:
Mon identité sexuelle, mes goûts musicaux, mon appartenance au genre humain. Ainsi notre conscience peut voir sur nous certaines vérités
2) L’introspection comme moyen de connaissance de soi
En faisant un retour sur soi même, en réfléchissant sur soi même, en plongeant dans son intériorité, on peut connaître ses états mentaux (triste, déprimé, angoissé)
3) Descartes
Par le cogito, j’ai conscience d’être un sujet pensant: je suis donc transparent à moi même et la certitude sur moi est que je suis un sujet pensant
II] La question « qui suis je » a une réponse inexacte
1) La conscience est faillible
Dire de la conscience qu’elle est faillible, c’est reconnaître qu’elle peut être source d’erreur et nous tromper sur nous-même. Par exemple j’ai conscience de moi-même comme étant un individu altruiste alors qu’en vérité je suis très égoïste. La représentation que j’ai de moi-même ne correspond pas à ce qui je suis vraiment.
2) La non coïncidence avec soi
Contrairement à Dieu chez qui il y a une parfaite coïncidence entre lui et lui-même, en l’homme il y a une distance entre tel qu’il se représente et tel qu’il est vraiment. La conscience que j’ai de moi même peut se situer aux antipodes de ce que je suis vraiment.
III) Notre être nous échappe
1) Freud : la réponse à la question « qui suis-je » est cachée. La conscience est lacunaire et ne saisit pas certaines réalités dont le siège se trouverait dans l’inconscient (ex : l’origine de phobies, de nos manies)
2) Spinoza : Les hommes ont conscience de leurs désirs mais n’ont pas conscience de leur origine. La conscience est illusion (illusion de liberté, illusion de parfaite connaissance de soi).
Remarque : Sujet qui semble difficile par sa formulation, mais assez facile.
Analyse du sujet : Le « qui suis-je » renvoie à la maîtrise de son identité, et cela revient à connaître qui on est. Une réponse exacte supposerait une parfaite connaissance de soi.
Autre formulation possible du sujet : « peut-on se connaître vraiment
Problème philosophique : y a t-il un accès et une transparence du sujet à lui-même
I) Cette question pourrait avoir une réponse exacte
1) Je connais sur moi certaines réalités indubitables:
Mon identité sexuelle, mes goûts musicaux, mon appartenance au genre humain. Ainsi notre conscience peut voir sur nous certaines vérités
2) L’introspection comme moyen de connaissance de soi
En faisant un retour sur soi même, en réfléchissant sur soi même, en plongeant dans son intériorité, on peut connaître ses états mentaux (triste, déprimé, angoissé)
3) Descartes
Par le cogito, j’ai conscience d’être un sujet pensant: je suis donc transparent à moi même et la certitude sur moi est que je suis un sujet pensant
II] La question « qui suis je » a une réponse inexacte
1) La conscience est faillible
Dire de la conscience qu’elle est faillible, c’est reconnaître qu’elle peut être source d’erreur et nous tromper sur nous-même. Par exemple j’ai conscience de moi-même comme étant un individu altruiste alors qu’en vérité je suis très égoïste. La représentation que j’ai de moi-même ne correspond pas à ce qui je suis vraiment.
2) La non coïncidence avec soi
Contrairement à Dieu chez qui il y a une parfaite coïncidence entre lui et lui-même, en l’homme il y a une distance entre tel qu’il se représente et tel qu’il est vraiment. La conscience que j’ai de moi même peut se situer aux antipodes de ce que je suis vraiment.
III) Notre être nous échappe
1) Freud : la réponse à la question « qui suis-je » est cachée. La conscience est lacunaire et ne saisit pas certaines réalités dont le siège se trouverait dans l’inconscient (ex : l’origine de phobies, de nos manies)
2) Spinoza : Les hommes ont conscience de leurs désirs mais n’ont pas conscience de leur origine. La conscience est illusion (illusion de liberté, illusion de parfaite connaissance de soi).