Sujet : « Qu’est ce qui distingue l’œuvre d’art de l’objet quotidien 
»
Remarque : Sujet qui ne présente pas une très grande difficulté.
Analyse du sujet : L’objet quotidien dont il est question ici, renvoie à l’objet technique d’usage quotidien (kleenex, sandale, couteau). L’expression « qu’est ce qui distingue », suppose de cerner les critères qui différencie l’œuvre d’art de l’objet quotidien.
Problème philosophique : Quelle est l’essence de l’œuvre d’art ?
I) Distinction au niveau de la finalité
1) l’œuvre d’art est inutile :
Il n’y a pas de rapport d’ordre pratique à l’œuvre d’art (on ne l’utilise pas comme on utilise un couteau, un samara). L’art ne sert à rien. La simple finalité attendue de l’œuvre d’art est de se laisser contempler par le spectateur en quête de plaisir esthétique.
2) L’objet quotidien est utile :
Les objets techniques nous servent à quelque chose : faciliter le travail, vivre mieux (ex ; les manteaux). Avec eux, il a un rapport d’usage, d’utilité pratique.
3) La dimension vitale de la technique :
Contrairement à l’art qui une activité tournée vers la représentation de la beauté, vers la recherche du plaisir esthétique, l’activité technique obéit à une autre finalité : adapter le milieu naturel à l’homme pour lui permettre de vivre. En ce sens, la technique a une dimension vitale, et une société pourrait vivre sans art, mais ne pourrait pas vivre sans technique.
II) Distinction au niveau de la création
1) Alain : différence entre l’artisan (producteur d’objet quotidien) et l’artiste (créateur d’œuvre d’art) :
Dans la fabrication de l’objet technique, la conception précède l’exécution (l’artisan a déjà en tête la forme finale de son objet avant de le faire). Dans la production de l’œuvre d’art, l’exécution peaufine peu à peu la conception (l’artiste ne sait pas en avance la forme finale de son œuvre, et c’est petit à petit dans l’exécution, qu’il arrive à trouver ce qu’il voulait).
2) L’œuvre d’art, production d’un génie :
Contrairement à l’objet technique, produit par un artisan, qui, est passé par un apprentissage répétitif (ex : apprenti menuisier), ou par une machine (production en série), l’œuvre d’art est produite par un génie. Le génie est celui qui, exploitant un don inné (la voix, l’esprit de créativité intense), et ne passant point par des phases d’apprentissages, crée des œuvres d’art exceptionnelles, difficilement réalisables par le commun des mortels.
III) La dimension symbolique de l’œuvre d’art
1) L’œuvre d’art comme expression d’une intériorité
Contrairement à un objet quotidien souvent produit par une machine, l’œuvre d’art renvoie à une subjectivité pensante, à un sujet qui extériorise son intériorité, sa vision du monde, ses émotions, etc. (ex : le spleen de Baudelaire)
2) La dimension intemporelle de l’ouvre d’art
Contrairement à l’objet technique quotidien dont la durée de vie est limitée, l’ouvre d’art traverse des siècles, immortalisant son auteur.
3) La valeur inestimable de l’œuvre d’art : contrairement à l’objet quotidien qui a un prix (50 fd), l’œuvre est inestimable car elle reflète la pensée, l’imagination de son auteur.
»Remarque : Sujet qui ne présente pas une très grande difficulté.
Analyse du sujet : L’objet quotidien dont il est question ici, renvoie à l’objet technique d’usage quotidien (kleenex, sandale, couteau). L’expression « qu’est ce qui distingue », suppose de cerner les critères qui différencie l’œuvre d’art de l’objet quotidien.
Problème philosophique : Quelle est l’essence de l’œuvre d’art ?
I) Distinction au niveau de la finalité
1) l’œuvre d’art est inutile :
Il n’y a pas de rapport d’ordre pratique à l’œuvre d’art (on ne l’utilise pas comme on utilise un couteau, un samara). L’art ne sert à rien. La simple finalité attendue de l’œuvre d’art est de se laisser contempler par le spectateur en quête de plaisir esthétique.
2) L’objet quotidien est utile :
Les objets techniques nous servent à quelque chose : faciliter le travail, vivre mieux (ex ; les manteaux). Avec eux, il a un rapport d’usage, d’utilité pratique.
3) La dimension vitale de la technique :
Contrairement à l’art qui une activité tournée vers la représentation de la beauté, vers la recherche du plaisir esthétique, l’activité technique obéit à une autre finalité : adapter le milieu naturel à l’homme pour lui permettre de vivre. En ce sens, la technique a une dimension vitale, et une société pourrait vivre sans art, mais ne pourrait pas vivre sans technique.
II) Distinction au niveau de la création
1) Alain : différence entre l’artisan (producteur d’objet quotidien) et l’artiste (créateur d’œuvre d’art) :
Dans la fabrication de l’objet technique, la conception précède l’exécution (l’artisan a déjà en tête la forme finale de son objet avant de le faire). Dans la production de l’œuvre d’art, l’exécution peaufine peu à peu la conception (l’artiste ne sait pas en avance la forme finale de son œuvre, et c’est petit à petit dans l’exécution, qu’il arrive à trouver ce qu’il voulait).
2) L’œuvre d’art, production d’un génie :
Contrairement à l’objet technique, produit par un artisan, qui, est passé par un apprentissage répétitif (ex : apprenti menuisier), ou par une machine (production en série), l’œuvre d’art est produite par un génie. Le génie est celui qui, exploitant un don inné (la voix, l’esprit de créativité intense), et ne passant point par des phases d’apprentissages, crée des œuvres d’art exceptionnelles, difficilement réalisables par le commun des mortels.
III) La dimension symbolique de l’œuvre d’art
1) L’œuvre d’art comme expression d’une intériorité
Contrairement à un objet quotidien souvent produit par une machine, l’œuvre d’art renvoie à une subjectivité pensante, à un sujet qui extériorise son intériorité, sa vision du monde, ses émotions, etc. (ex : le spleen de Baudelaire)
2) La dimension intemporelle de l’ouvre d’art
Contrairement à l’objet technique quotidien dont la durée de vie est limitée, l’ouvre d’art traverse des siècles, immortalisant son auteur.
3) La valeur inestimable de l’œuvre d’art : contrairement à l’objet quotidien qui a un prix (50 fd), l’œuvre est inestimable car elle reflète la pensée, l’imagination de son auteur.